Et ainsi dépourvu de
multiples passés ;
La monoculture si prégnante
nous bride
Empêchant de venir à deux
seins voracer.
En nous sentant souvent
mi-Troyen mi-Atride
Dont le sang par la
vague a été effacé
Cet entremêlement nous
rend presque apatrides :
Peut-on sans un remords deux
rives embrasser ?
De la Corse à l’Afrique
et vingt ans rat des villes
J’ai le cœur campagnard
imprégné de maquis
Et au grouillis urbain
je demeure indocile.
Si le Spleen de Paris
autrefois m’a conquis
Dans le rythme imprimé par ce siècle imbécile
Aux grondantes cités je ne vois rien d’exquis.
Mon cœur est métissé par les récits passés
Aux rivages lointains aujourd'hui effacés.
Aux rivages lointains aujourd'hui effacés.
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