Les enfants d’ouvriers marnaient à la fabrique
Et ceux des paysans besognaient dans les champs
Laissant aux fils rupins un futur féérique ;
« C’était bien mieux avant ! » dit l’Idiot
rabâchant.
Très loin de ce propos ferme et catégorique
Les uns crevaient usés à l’automne approchant
Les autres de repas largement caloriques ;
« Ah ! les beaux temps d’antan ! » dit
l’Idiot pleurnichant.
Ni congés ni retraite et quid des droits des femmes ?
On pouvait talocher la tronche des gamins
Et tenir des propos racistes et infâmes ;
Pilule et I.V.G. jamais à l’examen
Et des guerres naissaient des saignées et des drames ;
« Mais c'était mieux avant ! » selon l'Idiot commun.
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