Désabusé j’ai erré à Cnossos
Dans le lumineux palais de Minos
En des lieux imprégnés de jeux acrobatiques
Au-dessus des taureaux à la force mythique
Des fresques de griffons de déesse aux serpents
Ornaient les vastes murs et sur plusieurs arpents
Des maisons aux colonnes écarlates
Se souvenaient des sauts des acrobates
Là on fit des sacrifices humains
Le rituel était-il si commun
Ou offrait-on aux dieux faisant trembler la terre
De quoi satisfaire la furieuse colère
J’ai eu le sentiment de me trouver au cœur
Du royaume atlante de nos anciens auteurs
Cnossos périssant sous la vague immense
Née d’un volcan explosant sans clémence
J’admirais enfin la fresque aux dauphins
Mon pas tintait aux échos des murs peints
Voici quatre mille ans un instant de violence
Prouvait la précarité des toutes-puissances
Tandis que le soleil chauffera d’autres lieux
Ivres d’éternité et de leur nouveau dieu
Tous nous périront dans l’affreux mystère
Des peuples croyant commander la Terre
Cnossos © Mapomme
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