dimanche 20 mars 2016

Sonnets. Le vivant chef-d’œuvre d’une seconde

Elle lisait un roman Virginia Woolf je crois
Sur le divin divan non loin de la fenêtre
Le feu doré du jour quand le soleil décroit
Nimbait l’ange songeur d’une aura de bien-être

Médusée par les mots et transportée ailleurs
Elle ne perçut pas ma discrète arrivée
Un amour aux orties un passé chamailleur
Et les regrets amers la tenaient captivée

J’ai visité un jour le grand musée d’état
Et une femme en bleu qui lisait une lettre
M’avait laissé sans voix réflexe peu constant

La femme en T-shirt bleu m’imposait l’omerta
Ce bien vivant Vermeer une étoile de maître
Possédait la beauté de l’éphémère instant
 
Le vivant chef-d'oeuvre d'une seconde © Mapomme 

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