dimanche 20 mars 2016

Sonnets. Heureux l'infortuné marin

Était-ce un songe vain ou bien un souvenir
De jour ou bien de nuit qu’importe
Je me trouvais perdu en quelque place forte
Quand j’entendis un chœur venir

Homère nous contait d’Ulysse les tourments
Perdu sur la mer furibonde
Que de péripéties de quêtes vagabondes
Écot d’un divin châtiment

Tais-toi vieil aveugle Cesse ton ode dis-je
Car tes récits sans fin m’affligent
Les bras de Calypso l’ont caressé sept ans

Je suis plus à plaindre qu’Ulysse
Ce volage marin époux plein de malice
Car au foyer nul ne m’attend
 
Heureux l'infortuné marin © Mapomme 

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