C’est le grand méchant ogre avide de croquer
Le monde comme on croque une juteuse pomme ;
Il hurle par les bois, prêt à traquer, troquer
À son avantage, car ses deals nous dégomment.
Il tient son coutelas pour mieux nous équarrir
Et il remue les bras en ouvrant grand la gueule ;
Il poursuit la planète et veut tout conquérir,
Pour que cède aux diktats la foule ilote veule.
Le monde comme on croque une juteuse pomme ;
Il hurle par les bois, prêt à traquer, troquer
À son avantage, car ses deals nous dégomment.
Il tient son coutelas pour mieux nous équarrir
Et il remue les bras en ouvrant grand la gueule ;
Il poursuit la planète et veut tout conquérir,
Pour que cède aux diktats la foule ilote veule.
Que la nuit paraît longue au sein des bois obscurs,
Car la clarté du jour est brève et boréale,
Lorsqu’un puissant est fou et tient des discours durs,
Sans fin mettant à mal une entente idéale !
La
gangrène amorale anéantit le fruit
D’années de compromis, de pactes et de chartes ;
Tous les précieux acquis s’évaporent sans bruit,
Car l’ogre retrace les frontières des cartes.
D’années de compromis, de pactes et de chartes ;
Tous les précieux acquis s’évaporent sans bruit,
Car l’ogre retrace les frontières des cartes.
À
vau-l’eau va le monde, aux appétits
offerts,
Car des serfs vénèrent le pouvoir par la force,
Espérant des miettes des razzias par le fer,
En suivant le grand ogre sans fin bombant le torse.
Car des serfs vénèrent le pouvoir par la force,
Espérant des miettes des razzias par le fer,
En suivant le grand ogre sans fin bombant le torse.
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