Le monde est un bowling où courent des chiens
fous,
Disant
n’importe quoi et renversant les quilles ;
Ils
veulent imposer au monde l’affreux joug
Des
cousus d’or
ruinant les peuples en guenilles.
N’ayant
cure que d’eux, ils font n’importe quoi
Et
n’ont honte de rien tant ils règnent avides ;
Pourquoi
s’embarrasser des essentielles lois,
Seulement
respectées par le commun stupide ?
Que
s’écroulent les temples, que ces fourbes dévots
Méprisent
à coup sûr, pour
bâtir un empire !
Qu’importe
qu’on envoie l’espoir au caniveau
Et
que sur le trottoir tant de camés expirent !
Il
suffit aux chiens fous d’avoir plus de pognon,
Quand
valsent les futurs comme de simples quilles ;
Les
malheurs des pauvres ne sont
pas leurs oignons
Car,
lorsqu’on fait du bois, giclent bien des esquilles.
On
engloutit le
monde à coups d’amples butins,
Et
toute honte bue, grimpe, grimpe la Bourse :
Délivrez-nous
des chiens qu’enfantent
des scrutins,
Qui
mettent le boxon
en pillant nos ressources !
vendredi 7 février 2025
Élégies. Chiens dans un jeu de quilles
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire