C’est une terre ancienne où
sommeillent des braises,
Celles
d’un feu lointain qu’on avait cru éteint ;
D’un
état fébrile s’éternise un malaise,
Qui,
n’étant pas guéri, peut renaître un matin.
Comme
des deux côtés, chacun souffle et attise
Les
braises rougeoyant, proches de s’embraser,
Faut-il
que l’on s’étonne, qu’à force de bêtise,
Renaissent les flammes qui veulent
écraser
L’autre
tant détesté ? Par la seule violence,
On
tient à le chasser, voire l’anéantir ;
L’expansion
et la foi pèsent dans la balance,
Lorsqu’on
entend encor les armes retentir.
Oh !
Voyez-les souffler sur les flammes qui sourdent,
Les
yeux luisant de haine, emplis de répulsion !
Aux
pauvres plans de paix, les troupes restent sourdes,
Haïssant
l’armistice, aimant la destruction.
Ceux
qui cherchent la paix, de par le vaste monde,
Espèrent
un miracle : il ne survient jamais.
Un démon attise, dans ses forges
immondes,
La haine et des horreurs atteignant
des sommets.
mardi 11 février 2025
Élégies. Tous soufflent sur les braises
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