Endormis, nous rêvions d’une planète en
paix,
Un
Éden
retrouvé, bien qu’il parût mythique :
Les
songes sont trompeurs, tel
un brouillard épais,
Et
ne possèdent pas de pouvoir prophétique.
Chimère
obscurcissant l’indolente raison,
Des
enfants trop gâtés, moroses
légataires,
Ne
soignant pas leur bien, lors
de la cueillaison
Récoltent
moins de fruits de leur fertile
Terre.
Faut-il
être surpris, qu’après notre
sommeil,
De
cupides voisins sur des provinces
lorgnent
Et
y plantent soudain leur fier drapeau vermeil,
Tel
le sournois Loki trahissant le dieu borgne ?
Tandis
que nous dormions, menaçait le volcan,
Dormant
depuis longtemps, dans une paix sereine ;
Nul
ne voulait entendre le grandissant
boucan
Qui
parvenaient pourtant des contrées souterraines.
Malgré
des appétits, d’un
coup ressuscités,
Nous
rêvons quand
rôdent des
menaces barbares,
Près
du jardin en paix,
car la
nécessité
Ne
saute plus aux
yeux et la crainte
se barre.
samedi 22 février 2025
Élégies. Une planète en paix
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