Le dindon de la farce approuve son banquier,
Qui
l’a sauvé jadis de quelques banqueroutes
;
L’ignorant
dadais blond, tel un vieux boutiquier,
Estime,
au doigt mouillé, des sommes dont on
doute.
Il
recherche des deals
vraiment faramineux,
Et
mesure la paix avec des terres rares :
Il
n’a pas un propos s’avérant
lumineux
Quand
sottise et mépris diablement nous effarent.
Il
se veut le génie d’un pays très puissant,
Tout
en s’agenouillant, montrant sa
félonie,
Devant
un dictateur, ainsi s’avilissant,
Et
les démocraties se voient à l’agonie.
Un
fol hubris commande un délire infini
Et, ivre
de pouvoir, il nourrit cet orgueil,
Comme
oint d’huile
sainte par tous ses culs bénis,
Croyant dès lors pouvoir éviter tout écueil.
Le
psychopathe froid se gausse de l’idiot,
Portant
sur les réseaux les propos de son maître ;
Le
dadais suffisant, aux brocards non
cordiaux,
Se
comporte, en l’affaire, en véritable traître.
jeudi 20 février 2025
Élégies. Le dindon de la farce
Pour info, "stuffing turkey" est l'équivalent anglophone de "dindon de la farce". Autrement dit, en toute circonstance, un véritable "loser".
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