Les talents s’étaient tus, dans les rues
miséreuses,
D’un
pays replié sur de trompeurs récits,
Où
un peuple rêvait de destinée heureuse,
Chantonnant
de vieux airs, d’un âge sans souci.
La
nuit était tombée sur la belle espérance
Qui
nourrit une joie et fait chanter l’amour ;
Espoir
ensoleillé d’idées en déshérence,
Renaîtras-tu
pour eux au seuil d’un nouveau jour ?
Les
vedettes d’antan se languissaient dans l’ombre,
Presqu’oubliées
de tous, tels des astres éteints,
Pour
avoir trop brillé, mais figurant au nombre
Des
invisibles feux de l’espace lointain.
Il
suffit quelques fois qu’un projecteur allume
Un
regain d’intérêt pour déchirer la
nuit,
Ravivant
sous nos yeux, des chants sans amertume,
Et
l’astre renaissant d’un ultime éclat luit.
Du
néant à la vie, de l’ombre à la lumière
Il
suffit bien souvent d’un
seul et mince pas !
De
vieux chanteurs s’offrent, leur dernière première,
Belle
supernova, juste avant leur trépas.
dimanche 9 février 2025
Élégies. De l’ombre à la lumière
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