L’orage roule au loin de constantes menaces
Et
le ciel s’obscurcit, puis plonge dans l’oubli
L’espoir
idiot de paix car la guerre est tenace,
Revenant
bousiller le bel ordre établi.
Dans le sombre jardin, où
les ténèbres règnent,
Je ne me souviens plus des sublimes
couleurs
Du printemps, puis j’entends tous les merles qui
geignent,
Dépossédés de joie, écrasés de douleur.
Quel
était le parfum de la douce
insouciance
Qu’exhalait l’harmonie ? Je ne m’en souviens
plus !
À présent, les rumeurs ont remplacé la science
Et
partout le savoir passe pour superflu.
Voici venu le temps
des amples convoitises,
Des requins de palais que suivent les
gredins ;
Puis, j’aperçois une ombre et je vois ma
hantise,
Car marche posément la Mort en son
jardin.
J’aimerais que tout soit un simple mauvais
rêve,
Mais gronde l’orage qui s’approche à grands pas ;
Si
survient le chaos que notre fin soit brève,
Qu’on ne
pressente pas l’arrivée du trépas !
dimanche 2 février 2025
Élégies. La Mort en son jardin
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