Soleil, pâle en ce jour, souviens-toi de
l’été,
Des
heureux jeux de mots, quand l’insouciance
inonde
La
terrasse ombragée, les cocktails du Léthé,
Alors
que se déglingue un peu partout le monde !
Les
périls si lointains venaient à pas de loup,
Pourtant
on espérait un possible miracle ;
Voulant
dévorer tout, sourdaient des morfaloux :
En
hiver le blizzard, au printemps la débâcle !
Puis
vient le temps
félon, fatal héraut de mort,
Qui
aime rattraper les flemmards qui lanternent,
Leur
lançant mille maux qui font perdre le nord,
Sans
pouvoir s’échapper,
à défaut de poterne.
On
est passé d’un coup de l’été à l’hiver,
Les
sidérants frimas suivant la canicule,
Quand
les jours
éclatants d’ombre sont recouverts ;
Adieu
nos midis chauds : voici le crépuscule !
Où
sont les apéros des ors de la chaleur
Et
de nos jeux de mots faits de douce ironie ?
N’y
songeons plus, amis, sous
l’aile du malheur,
La
Parque s’amusant à voir nos joies
punies !
lundi 17 février 2025
Élégies. Les cocktails du Léthé
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