C’est une ample histoire de bruit et de
fureur,
Un ère continue qu’on pensait révolue.
Des
cauchemars renaissent
les terreurs
Qui
habitent l’humain à l’âme irrésolue.
Chamboulant
l’histoire des civilisations,
La convoitise ardente est
facteur de désordres ;
Elle se veut
sainte, vêtue d’accusations,
Montrant
un beau sourire aux dents prêtes à mordre.
Plus
rien n’est établi, pas même les serments
Qu’hier,
en grande pompe, on
grava dans le marbre ;
De
ces espoirs nourris, soudain se refermant,
Ne
restent même pas les deux cœurs sur notre arbre.
Tout
peut se convoiter sur
le large chemin
Qui
à la perdition directement nous mène ;
Jadis paraissait laid : comment sera demain,
Si
chargée de chaînes allait la race humaine ?
Rêvant
d’un âge d’or, voici l’âge de fer,
Les
fers à nos poignets, les
fers à la pensée,
Puis
le feu de la guerre, et
celui des enfers,
Dans
l’avide
noirceur des fureurs insensées !
lundi 3 février 2025
Élégies. Sur le large chemin
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