Tant dépits que remords s’insinuent dans nos
âmes
Et on
cherche, sans fin, quelque élixir divin,
Ou
l’indice précieux en guise de sésame
Qui
viendrait mettre un terme à des voyages
vains.
Les
regrets et le spleen,
tel un insidieux lierre,
Entre
chaque pierre d’un mur de souvenirs,
Ont
planté les griffes des douleurs
familières,
Dont
on aimerait tant désormais s’abstenir.
Jardinier
négligent, oublieux de sa tâche,
Notre esprit abdique devant
l’envahisseur
Remuant
le passé, auquel
trop on s’attache,
Qui
est de la conscience un vrai dieu
punisseur.
Le
lierre est invasif, un
terrible vampire,
Qui,
dans les veines, boit toute once de gaieté ;
Dès
lors, Mélancolie, tu
étends ton empire
Et
les jours envolés se trouvent regrettés.
Taillons
à la racine un mal aussi étrange,
Faisant
aller une ombre
au milieu des vivants,
Spectre
dont les pâleurs tristement les
dérangent :
Le
lierre est la sangsue de l’Oubli nous privant.
dimanche 5 janvier 2025
Élégies. Sur le mur s’accrochant
D'après une pochette de Kate Bush
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