Fragile destinée, qui ondule et hésite,
Tel
un cobra dansant dans son panier d’osier
Au
rythme de la flûte, dont
les notes l’incitent
À
cesser de souffrir ce musical brasier.
Quel
joueur de flûte torture l’existence,
Rendant
des maux aigus et graves les
tourments ?
L’âme
et le cœur vibrent au gré des circonstances,
Quand
se brisent les liens, se rompent les serments.
Que
flottent dans l’air chaud les effluves intenses
D’un exotique ailleurs où
naît le merveilleux !
Dans
ce songe profond, tel
un naja qui
danse,
Que
s’agite l’espoir loin d’un monde ennuyeux !
La
vie est d’un ennui accablant et tenace,
S’il
n’était quelque dieu qui joue à demi-nu
Un
air réconfortant, lorsque, pris dans la nasse,
Les
rêves se voient ceints
de remparts continus.
Fragile
destinée, à laquelle on nous livre,
Faut-il
dans l’ombre aller, sans
le moindre flambeau,
Titubant
dans la nuit, ainsi qu’un paumé ivre
Ne
voyant que le laid, désespérant du beau ?
mardi 28 janvier 2025
Élégies. Fragile destinée
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