Qui a tué l’espoir d’une balle en plein cœur
?
Chacun le vénérait tel un astre sublime,
Un soleil au
zénith dont l’assassin moqueur
Vient éteindre le feu de son
rayon ultime.
On avait foi en lui, l’espoir
de nos espoirs,
Dont les rayons
éteints
aveuglent et déplorent
Des avenirs enfouis au fond des antres noirs,
Qu’un
ténébreux pouvoir a empêché d’éclore.
Quand le
monde est dément, on s’accroche en tous lieux
À un astre
brillant, qui dans la nuit éclaire,
Qu’un
peuple entier vénère ainsi
qu’un ancien dieu.
Alors le monde
prie cette entité solaire :
« Fais
resplendir nos jours, embellis le futur !
»,
Supplie
le peuple impie, trop souvent idolâtre,
Qui
suivra follement
des prophètes obscurs,
Géants
au corps d’acier mais aux pieds faits de plâtre.
Qui
pourra nous sauver de l’indicible
ennui,
Sans
un soleil qui luit, porteur d’une espérance ?
Cet
astre s’est éteint et l’encre de la
nuit
Fait
vénérer des fous, génies des apparences.
mercredi 22 janvier 2025
Élégies. Quand un soleil se meurt
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