La question se posa, monstrueuse et
précise,
Presque aussi affreuse que ne l’était l’horreur
Des
faits qu’on rapportait, de façon très concise,
Mais qui
semblait le fruit d’une quelconque erreur.
Un massacre
opéré de manière importante,
Sorte de taylorisme appliqué
aux humains ;
La noirceur des actes paraît
déconcertante,
Lorsqu’un peuple
renie le bon sens commun.
Pour
arrêter l’horreur de ce constant massacre,
Fallait-il
bombarder cet effroyable camp ?
D’un incinérateur
montait la fumée âcre,
Dont le vent apportait le parfum
suffocant.
Or, les bombes lâchées d’une haute
altitude
Manquaient de précision tout au long du
conflit ;
Elles rataient leur but, malgré la
multitude,
Tuant des innocents sans
que ça fasse un pli.
L’abandon
du projet s’avéra une chance
Et pour en témoigner, et pour
les rescapés :
Ne voit-on pas grandir en tout lieux
l’ignorance,
Lorsque sur le déni des sots veulent camper ?
mardi 28 janvier 2025
Élégies. Le dilemme insoluble
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