À mi-chemin d’octobre, je pense à mes étés,
Car je crains du soleil les feux à satiété.
Si le printemps revient, il en est, par malheur,
Un qui demeurera, désormais, hors d’atteinte !
Coexistent, parfois, les neiges et la chaleur,
Quand quatre hémisphères combinent joies et plaintes.
En mes étés d’antan, aux joyeuses couleurs,
J’allais au bord de mer, sans la moindre contrainte ;
Je goûtais aux plaisirs, - quelquefois aux douleurs -,
Des bains dans l’eau salée qu'on affrontait sans crainte.
Il me faudrait un cric pour me voir à nouveau
Plonger dans les flots clairs d’une paisible crique,
En compagnie d’amis, sous les feux estivaux.
Me voir sur la plage marque un jour historique
Et on m’acclamerait, sous de fervents bravos
Et des vivats nourris, peut-être pléthoriques.

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire