Un pâle feu résiste en
la profonde nuit,
Vacillant, par moments,
sous l’effet d’une brise ;
L’humanité supplie l’étincelle
qui luit
De ne pas vaciller :
l’idée la terrorise.
Au cœur des ténèbres, l’écho
du moindre bruit
Peut trahir le danger de
mauvaises surprises ;
Le fruit de longs
efforts se trouverait détruit,
Par l’hostile violence issue
d’une traîtrise.
Durant cet âge obscur, l’homme
livre un combat
Pour ne pas disparaître,
entretenant la flamme
De l’impérieux espoir de
survivre ici-bas.
C’est la tribu livrée
aux hivers qui l’affament
Et la lignée au bord du
meurtre ou du trépas,
Subissant le déclin, la
disette et ses drames.
Que luise un pâle feu, tel
un gage divin,
En dépit des tourments,
qui viendraient et proclament
Que ce combat sans fin
ne s’avère pas vain.
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