samedi 6 juin 2020

Nouveau millénaire. Notre monde évolue et rien n’est révolu


À mon heure dernière il me faudra bien clore
Les yeux et le chapitre avec ce goût amer
D’inachevé durable Alors naissante flore
Je croyais au progrès qui semblable à la mer

Vient à bout de tous maux comme l’eau de la roche
La paix semblait régner sans véritable effort
Le paradis perdu me paraissait si proche
Germant sur le champ vert d’un éternel essor

Or les démons d’antan sont comme le chiendent
On les croit disparus mais reviennent en force
Et rongent l’arbre sain au-dessous de l’écorce

Le conflit reparaît barbare et décadent
Le riche prospère sur le dos des perdants
Et le Klan sans masque poursuivra ses entorses

À ma dernière heure triste je m’en irais
Car rien n’aura changé en dépit des progrès
 Le feu couve sous la cendre © Mapomme

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