samedi 24 septembre 2016

Sonnets. L’ancolie des forêts

On regrette souvent un souvenir précis
Image magnifiée dont la perte est figée
Dans l’herbier mémoriel pensée ou bien souci
Dont la senteur n’a pu y demeurer piégée

Au détour des pages on trouve un spécimen
D’un ordinaire instant pris avec négligence   
Pourtant l’instantané montre un sincère hymen
Sans bruit et sans fureur à la calme émergence

Perdu au beau milieu d’orchidées de jasmins
D’hibiscus de lotus une ancolie sauvage
Ramassée par hasard sur le bord du chemin

Paraissait déparer l’exotique archivage
Je l’avais cueillie sans le moindre examen
Puisque ne venant pas de très lointains rivages 
Ancolie des forêts © Mapomme 

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