vendredi 17 juillet 2015

Sonnets. Quadrille du pas en avant et du pas en arrière

Ce siècle s’enivrait d’un indécent quadrille
Sur la braise éteinte du siècle précédent ;
Adieu le menuet sans rythme trépidant :
Les satins avaient fui la rage des guenilles.

Dans les salons dorés s’activaient les gambilles
D’une classe appréciant les transports débordants
Nés des excès passés sur les pavés ardents
Rougissant du sang bleu des anciennes familles.

Le quadrille endiablé aux danseurs élégants
Oublia la famine et sa sœur l’injustice ;
La corruption revint et son lot d’intrigants

Sur les parquets des bals des nouvelles bâtisses
Traça la figure de l’été arrogant.
Le siècle était saisi d’un mouvement factice.



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