Pour s’offrir des fringues coûtant trois francs
six sous,
Trop souvent on tolère
un monde inacceptable ;
L’humanisme d’antan lentement s’est dissous
Au profit de raisons
sordidement comptables.
Souviens-toi, noble cœur, de ton dégoût profond
Face au photos d’enfants marnant dans des
usines !
De nos jours ces abus
jamais plus ne se
font,
Car bien des avenirs ainsi on assassine.
Ailleurs, loin du
regard d’une
conscience au chaud,
On suppose oubliées ces pratiques obscures ;
On commande à bas prix
et, hélas, peu nous chaut
Par quel moyen secret ces rabais se procurent.
Humains inconséquents,
qui, afin de remplir
Leur armoire à nouveau,
vident ce qui l’encombre,
Sans voir que leur folie, qui ne veut pas faiblir,
A rendu tant de vies sordides et obscures !
Payés
trois francs six sous, un pull et
un objet
Encombrent
la maison et surtout la planète ;
Enrichissant
des trusts, pompant notre budget,
Un commerce s'accroît de façon
malhonnête.
dimanche 24 novembre 2024
Élégies. Payés trois francs six sous
Payés trois francs six sous © Mapomme
D'après des photos du 19ème siècle
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