Mais que sont les fêtes d’autrefois devenues
Et
la joie surannée
de rester insouciants ?
Les années ne peuvent se trouver retenues,
Prises dans l’écume du torrent impatient.
Les plaisirs des printemps furieusement
s’écoulent,
Sans qu’impuissants nos doigts n’aient pu les
conserver ;
Vieil ennemi, le Temps,
qui à ses pieds les foule,
Nous prive de pouvoir encor les observer.
Nous poursuivons en vain une impossible quête,
Au pourchas
des plaisirs au parfum éventé :
Un œil dans le rétro, sans arrêt on les
guette,
Désirant revivre ces moments tant vantés.
Buvant plus qu’il ne faut, comme
ayant fait ripaille,
N’en reste désormais qu’un fond de verre
aigret,
Qui vient nous tourmenter,
remuer la tripaille,
Sans pour autant nourrir quelque infime regret !
Que ne donnerait-on pour
le droit de revivre
Une fête d’antan où
libres nous dansions,
Ayant trouvé le Graal que la joie seule livre,
S’enivrant de gaieté, sans nulle
prévention.
mercredi 27 novembre 2024
Élégies. Au pourchas des plaisirs
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