Lorsqu’on avait bien peu l’union faisait la force
Et sur le pont luttaient vaillamment les marins
Nul matamore hurlant prêt à bomber le torse
Brisait l’effort commun en braillard Tartarin
Il y avait très peu entre bois et écorce
Quand le bateau tanguait sans craindre les embruns
Au mutuel combat nul ne faisait entorse
Les voiles manœuvrant avec force et entrain
À présent à l’abri dans les rades sociales
On ne veut ni tempête et encor moins trimer
Se pensant préservé de menaces spéciales
Chacun se veut une île et se dit opprimé
S’il faut s’unir un temps en des heures cruciales
Chaque génération dit qu’on veut la brimer
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