Dès le frileux printemps le cœur sort du sommeil
Et sous terre frémit la vie renouvelée
Un feu couve sous cendre et palpite vermeil
Voulant sortir au jour hors la glèbe gelée
Puis vient l’été ardent des feux de la passion
Sous le soleil brûlant asséchant cœurs et herbe
Et naît l’amour fiévreux qui dès sa création
Sous les rais doit mûrir près des blés mis en gerbe
Mais à l’automne hélas la passion perd vigueur
Et le vent fait tomber hymens et feuilles mortes
Nos rêves amoureux pâlissent de langueur
Au bilan de l’hiver plus de frimousse accorte
Baignent tous nos soupirs en larmes de rigueur
En terre humide est mis un cœur froid qu’on escorte
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