Je ne sais plus du tout où sont passés mes rêves
Qu’on tourne un peu la tête et on ne les voit plus
On les perd du regard une seconde brève
Et ils fuient sans qu’on sache en quoi on a déplu
L’inadvertance agit et ne fait jamais grève
En retrouver un seul est un travail ardu
Cette amnésie soudaine agit sans nulle trêve
Et pour un de trouvé deux ou trois sont perdus
Voilà qu’un jour affreux on se voit dans la glace
Et qu’on y trouve un vieux ruminant sa rancœur
Cet autre nous déplaît car il prend notre place
Maître de notre aspect le temps sera vainqueur
Mais hélas nos espoirs n’ont laissé nulle trace
Voilà bien ce qui rend amère la liqueur !
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