Nocher mène l’hymen en l’antre sans retour
Aux rives des Limbes où sont les amours mortes
Mortes à peine nées sous le vol des vautours
Dans l’indicible mal que rien ne réconforte
Amours de quelques jours qu’on croyait pour toujours
Quelle est donc la cause qui fait qu’elles avortent
Et qu’aux espoirs nourris l’avenir reste sourd ?
Un vent soudain se lève et nous ferme la porte
On devrait en guérir mais perdure le mal
Qui corrode le rire et les joies atténue
D’un juin solaire on passe au ciel d’un plomb hiémal
Quand l’anthracite est roi et opprime les nues
Franchissant le Léthé puise en ce flot brumal
Une coupe Nocher d’amnésie bienvenue
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