En mon esprit survit l’onirique verger
Issu de mon enfance au cœur de mon village
Empruntant le chemin tracé par les bergers
De mémoire je fais le sain pèlerinage
Égrenant un rosaire aux fruits de jus gorgés
Comme implorant les cieux de leur tremblant feuillage
De gourmandes saveurs les arbres sont chargés
En démons incitant tout jeune au maraudage
Les vergers sont plantés pour le simple plaisir
Des ladres récoltant aux bleus rayons de lune
La nuit tout est meilleur et ample est le désir
De cueillir en passant toute joie opportune
En ce verger béni tout est bon à saisir
Dont reste un souvenir pour unique fortune
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