Mon familier démon rétif au faux progrès
Me souffle sans arrêt un autre point de vue
De partir quand rester nourrit de vains regrets
Qu’on trouve le passé parsemé de bévues
Sur les murs décorés de son tombeau de grès
Que de mensonges peints et que d’idées reçues
Alors que très bientôt on servira d’engrais
On expose une vie de légendes issue
Sur les murs me voici jeune redevenu
Dans un parcours glorieux dissimulant dans l’ombre
Mes échecs douloureux même les plus menus
Tout fait caché s’envole et le vent sans encombre
L’enfouira dans le sable où il est retenu
L’histoire est la fable qu’admet le plus grand nombre
d'après la Tombe de Nebamon
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