« Quand le serpent rendit toute lutte inutile
Après ses prédictions il fit sa mue de peau
Et sous le sol trouva enfin l’ultime asile :
J’utilisais cet antre en guise d’entrepôt.
Mais j’aurais bien offert de mon or si futile
Pour légumes et fruits ou quelques oripeaux
Cent fois le prix normal sans esprit mercantile
Et pour que ce vent fort me laissât en repos.
Quand la panse affamée gargouille et se lamente
Comment saisir des cieux les desseins ambigus ?
À l’aide d’une branche épaisse et résistante
Puisqu’il fallait quérir quelque bulbe imprévu
J’ôtais un rhizome moins par goût que par faim :
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