Puis-je aller sans un brin d’amour au fond du coeur
Sans même un seul billet dormant au fond des poches
Propre à me consoler de ce triste marqueur
Et m’abreuver d’oubli au terme de bamboches ?
Qui a bu le Léthé au fond d’une liqueur
Sans retrouver à l’aube un jour médiocre et moche
Et son reflet cruel dans le miroir moqueur
Soulignant sous ses yeux de nocturnes valoches ?
Pourtant rien ne manquait sinon l’argent claqué ;
En pure perte hélas puisque dès l’aube grise
Un néant m’habitait et j’étais arnaqué.
Si un casse-dalle me refait la cerise
L’inaltérable spleen s’en vient me détraquer
Et imprimer sur moi son éternelle emprise.
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