« J’eus bientôt préféré avoir subi ce sort
Car bientôt la tempête engloutit l’équipage
Et brisa le navire en dépit des efforts
Vers l’abysse profond les mena sans ambages.
À un bout du bateau je m’accrochais alors
En dépit des vagues s’acharnant avec rage ;
Je m’accrochais à lui tel l’avare à son or
De la mer endurant les plus furieux outrages.
Je ne sais pas pourquoi je n’ai jamais lâché :
Il est une vigueur que la folie distille
Et que l’adversité ne peut nous arracher.
Quelque dieu bienveillant à mon âme infantile
Insuffla cet instinct : à quoi bon m’accrocher
Car loin de mon pays en un lieu infertile ? »
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