vendredi 8 octobre 2021

Sonnets couronnés. Récit du naufragé 06

« Car loin de mon pays en un lieu infertile
La mer m’ayant poussé j’étais plus mort que vif
Toutes mes chairs meurtries quand j’abordais cette île
Après avoir franchi la passe des récifs

Que patiemment les flots vague après vague effilent.
Le vent avait sculpté des arbres laudatifs
Dont les branches priaient des cieux fort indociles
Malgré leurs lamentos suppliants et votifs.

Affamé je trouvais en terre des racines
Après avoir versé l’eau salée de mon corps
Pouvant m’être aussi bien poison que médecine.

Un serpent apparut aux écailles en or
Grand de trente coudées et bien qu’il me fascine
J’ai pensé retrouver mes pauvres amis morts ! »

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