« Dehors les étrangers car vous ne valez rien ! »
Voilà l’affreux refrain d’un histrion fébrile
Oubliant ceux occis sur le Mont Valérien.
Cet excité nous noie de chicanes stériles ;
Il tresse des lauriers à l’abject prétorien
Et vomit sur ceux-là qui recherchent asile
Fuyant quelque tyran africain ou syrien
Voulant enfin goûter à la paix de nos villes
Périssant par millions dans l’exode sans fin
Dans les déserts d’Afrique ou les froids de l’Asie
Épuisés par la marche ou bien crevant de faim.
Les chasse l’histrion ivre de frénésie
Quand d’autres étrangers sont venus des confins
Du monde contre Hitler gratifiés d'amnésie.
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