Septembre grisouille sans son été indien
Un parasol persiste à nier l’évidence
Que se sont dissipés les tilleuls rimbaldiens
Les amours naissantes et le bal où l’on danse
La mer d’huile a fait place aux remous neptuniens
Qui parfument d’embruns l’air de la plage immense
Quand l’été finit-il ? On ne sait pas trop bien
Mais avec les départs dit-on la fin commence
Un parasol demeure ultime franc-tireur
Les feuilles de la vigne à présent roussissent
Et le raisin est mûr sans potentielle erreur
Plus de joggeurs faisant leur étrange exercice
Chassant des calories dont le monde a horreur
À force d’avaler des tranches de saucisses
Un parasol persiste à l’arrière-saison
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