Parvenu à un âge où on ne change guère
S’imprime en notre esprit une image de nous
À l’encre indélébile et que les ans léguèrent
Semblable au tatouage ancestral des hindous
Peut-être nos trente ans en nôtre âme taguèrent
La jeunesse éclatante au visage si doux
Qui défie les années pénibles et vulgaires
Mirage pour certains coureur de guilledou
Si dans notre miroir durant quelques secondes
Pour un bref coup de peigne on accorde un regard
Notre imagination toujours vive et féconde
Occupe nos pensées avec beaucoup d’égards
Une triste photo dont les fêtes abondent
Livre la vérité d’un vieux chauve et ringard
La photo montre hélas des autres la vision
Loin du jeune éternel qui n’est qu’une illusion
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