Nos princes de l’azur démunis et parias
Nos géants disparus dans ces temps sans clémence
Nécessiteux souvent dont le génie brilla
Jusqu’aux confins du monde où le rêve commence
Auriez-vous succombé de fièvres malaria
En peignant des ailleurs aux lagunes immenses
Des forêts parsemées de grands araucarias ?
Des nains ont pris la place en ces temps de démence
Ce sont des boutiquiers des marchands de tapis
Des talents fabriqués par l’intox des réclames
De chétives futaies aux feuillages flapis
Un odieux tiroir-caisse a remplacé la flamme
D’illustres devanciers puisque la pub glapit
Les cent kilos vendus de vains bouquins sans âme
Au géant de jadis on compare le nain
Et aux plus grands génies des besogneux bénins
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