L’hiver y a fait place à
un avril atone
Sans un cri pour briser
ce silence inconnu
Sinon le lamento qu’une
mouette entonne
Hors saison ce spectacle
a l’attrait saugrenu
De l’ire équinoxiale au
début de l’automne
Nous trouble et nous séduit le
calme entretenu
Hormis le clapotis de
l’onde qui chantonne
Le sable humide et froid n’a
rien du feu brûlant
Qui contraint l’estivant à
rejoindre un point d’ombre
Sans crainte on peut
marcher à pas souples et lents
Sur les monts de longs
pins forment la forêt sombre
Gros tuyaux d’orgue issus
d’un végétal élan
Quel Requiem jaillit
de fûts en si grand nombre ?
Au sud sur les rochers la
mer vient se briser
Et Neptune a sculpté les
rocs martyrisés
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