La rêverie montrait un esprit alouvi
Les vers d’Hugo charmaient mes lectures d’enfance
Et mon cœur ne pouvait se sentir assouvi
Il faut avoir vécu une amère expérience
Pour écrire quelques vers empreints de vérité
Qui dans l’âme d’un autre également résonne
Car tout sentiment feint n’est qu’infidélité
Et montre un être creux que la tiédeur bâillonne
Enfant je m’essayais à rimer sans vécu
Mais comment sans douleurs peut-on être crédible
Quand sur le monde on a un regard ingénu ?
Son ouvrage on remet cent fois sur le métier
Sans véritables plaies y croire est impossible
Quels seraient les tourments d’un naïf écolier ?
samedi 2 janvier 2021
Elégies. Rimes oxymoriques
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