On a tous le travers de penser éternel
Le bal et les danseurs sur la piste éclairée
Reviennent les flonflons et les duos charnels
Quand mon oncle en java tient ma tante serrée
On se leurre en niant qu’un bal traditionnel
Pourrait se faire rare ainsi que ces soirées
Voilà que ces instants se font exceptionnels
Les danseurs moins fringants et la joie s’est barrée
Puis quand règne l’hiver souvent on se maudit
Car cessent les flonflons et le tube éphémère
Pourquoi se montre-t-on stupide et étourdi
Pour n’avoir pas figé les récits de grand-mère
Et les sublimes pas que le corps interdit ?
En décembre on juge l’imprévoyance amère
Or existe un cliché d’un mariage jadis
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