Il n’est pire arrogance en ce monde curieux
Au-deçà de la morgue affichée par les maîtres
Que celle des laquais et intendants sérieux
D’un prestige nimbés qui devrait nous soumettre
Du menton méprisant tout être laborieux
Qui n’a pas le bonheur de s’incliner et d’être
Dans l’ombre d’un puissant odieusement furieux
Ils sont fiers de pouvoir sur ses herbages paître
Ainsi quand ils trouvent un maître moins puissant
Que n’est leur dieu vivant sitôt ils le méprisent
Croyant que leur livrée acquiert un noble sang
On voit bien des grouillots imbus de leur emprise
D’un dédain arrogant être en tout réticents
Serviteurs couronnés d’une grande Entreprise
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