On ne sait ce qu’on perd au moment de la perte
Se sentant abattu désorienté confus
Et tant de personnes qui se pensent expertes
N’entrevoient pas alors l’outrance du refus
Qui envahit l’âme malgré notre air inerte
Comment le désarroi peut-il être perçu
Quand il nous faut en faire aussi la découverte ?
Hormis cette perte rien d’autre n’est conçu
Car on ignore encor l’ampleur de ce qui lie
L’égaré qui demeure à celui qui s’en va
Nous subirons les flots de la mélancolie
Quand glanant un succès nul ne criera Vivat !
Plus qu’une autre comptait la louange abolie
Le temps seul révèle ce dont il nous priva
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire