dimanche 17 juillet 2011

L'encrier plein et le cœur vide






Ô promenades surannées
Avec le vent pour compagnon
Quand fleurissent nos quinze années
Quand par nos âmes nous saignons

Affreux mutants aux corps immondes
Refusant le fatal élan
Nous menant vers un autre monde
Où êtes-vous mes morts vivants

Au cœur obscur d'une forêt
Toute vêtue de verts sapins
Aussi sombre que des cyprès
Dans mon caban bleu de marin

Suivant le sentier des hivers
L'âme agitée comme une main
Dans le silence amer des vers
Je noyais la peur de demain




Matelot Corsese © Mapomme
et Hugo Pratt, of course


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire