Dans une ultime flamme
Le pâle été se pâme
Et frissonnant s’étonne
Nos au revoir résonnent
Comme un vibrant adieu
A Dieu pauvre âme mie
Ou autre nom admis
Qu’on donne en d’autres lieux
A notre éternité
Ce doux rêve hérité
Le bel été s’éteint
Et demain au matin
Les raisins mûrs d’automne
Empliront l’air atone
D’un vin jeune et captieux
Notre cœur est soumis
A l’oubli ennemi
A l’oubli silencieux
Qui vient ressusciter
La fausse éternité
Le fol été s’endort
En un vain rayon d’or
Etern-été © Mapomme
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