Le vent balaie le flot des arbres
Le vent bat les volets ouverts
Il souffle froid comme le marbre
Et bruissent les feuillages verts
C'est la colère ivre d'hiver
Tempêtant sur le toit de tuiles
Protégez-moi du froid sévère
Murs rocailleux mon sûr asile
Le cri strident du souffle immense
Semble n’offrir aucun répit
Car Euros ce dieu sans clémence
Vient inoculer son dépit
Que revienne vienne demain
La longue ivresse et le silence
Que le vent trouve le chemin
Enfin du vide et de l'absence
Sous la tyrannie d'Euros © Mapomme
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