mercredi 29 juin 2011

La nuit, le vent



 
Le vent balaie le flot des arbres
Le vent bat les volets ouverts
Il souffle froid comme le marbre
Et bruissent les feuillages verts

C'est la colère ivre d'hiver
Tempêtant sur le toit de tuiles
Protégez-moi du froid sévère
Murs rocailleux mon sûr asile

Le cri strident du souffle immense
Semble n’offrir aucun répit
Car Euros ce dieu sans clémence
Vient inoculer son dépit

Que revienne vienne demain
La longue ivresse et le silence
Que le vent trouve le chemin
Enfin du vide et de l'absence



Sous la tyrannie d'Euros © Mapomme



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