A Jacques Joseph, mon grand-père
Ils sonnent tendres et si légers
En échos dans nos cœurs
Les accents du passé abrogés
Par un temps escroqueur
Leur charme chaud sans en avoir l'air
Module en nous les mots
Aux sons rythmiques roulant les R
Léger comme un sanglot
Une image aimée soudain s'anime
Et nous prend par la main
Du café mon tentateur intime
Je connais le chemin
La terrasse au goût de grenadine
Les flans que j'aimais tant
Les bonbons roses à la praline
Renaissent un instant
Oh qu'elle était douce cette voix
C'était le paradis
Ce moment que jamais on ne croit
Ephémère et maudit
Souverain souvenir envolé
Me laissant orphelin
L'élixir de l'enfance exilée
Distille le chagrin
Avec Pépé © Mapomme
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