J'ai gravé l'avenir sur du sable
Mais les vagues toujours et l'écume
J’ai fondé nos espoirs sur les dunes
Mais le vent et le temps haïssables
Où vont donc nos rêves dès que l’on vire et volte ?
Qui vole nos envies et moque nos révoltes ?
Frères marins rêveurs sans patrie
Un bûcher ne laissera que cendres
Des vaisseaux dont nous firent descendre
D’âpres capitaines d’industrie
Amasseurs avides affreux engoulevents
Nous sommes tous vassaux des empires du vent
Rêves éphémères © Mapomme
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