J'ai écrit sur ton corps
Des vers doux comme la mort
Et par nos mains avides
Nous oublions nos rides
Dans nos yeux enflammés
L’animal s’est ranimé
Sans souci du futur
Depuis tes seins blancs et durs
J'ai glissé vers ton ventre
Félin filant vers son antre
Et sur tes cuisses tendres
Différons sans plus attendre
Le bref instant d'extase
La mort qu'est l'ultime phase
Nous demeurons cloués
Sur le lit exténués
Comme un hibou étrange
A la porte d'une grange
La baigneuse tatouée © Mapomme
Merci à Ingres de m'avoir prêté son modèle
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